IRM du plexus brachial

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Qu’est-ce qu’une IRM du plexus brachial ?
L’IRM du plexus brachial est un examen d’imagerie médicale de haute précision qui explore les structures nerveuses situées entre le cou et l’épaule. Ces nerfs, essentiels pour le contrôle des bras et des mains, assurent à la fois la motricité et la sensibilité des membres supérieurs.
Contrairement à la radiographie ou au scanner, l’IRM utilise un champ magnétique et des ondes radio, sans rayons X, pour fournir des images très détaillées des racines nerveuses, des troncs, des vaisseaux et des tissus environnants. Cet examen est particulièrement utile lorsqu’une douleur persistante, une faiblesse musculaire ou un engourdissement laisse suspecter une atteinte neurologique.
Pourquoi faire une IRM du plexus brachial ?
L’IRM est prescrite lorsqu’un médecin, neurologue ou orthopédiste, recherche une cause précise à des symptômes tels que :
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des douleurs cervicales irradiant vers l’épaule ou le bras,
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une faiblesse musculaire ou des troubles sensitifs,
-
une paralysie partielle après un traumatisme,
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une suspicion de tumeur nerveuse ou de compression vasculaire.
Elle permet notamment de diagnostiquer :
-
Les traumatismes nerveux (accidents, chutes, sports de contact).
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Les tumeurs (schwannomes, neurofibromes, métastases).
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Les neuropathies compressives (nerfs pincés ou piégés).
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Les syndromes du défilé thoracobrachial (compression entre clavicule et côte).
-
Les maladies démyélinisantes (comme la sclérose en plaques).
Grâce à son haut niveau de détail, l’IRM aide à poser un diagnostic précis et à orienter la stratégie thérapeutique, qu’elle soit médicale, chirurgicale ou rééducative.
L’IRM du plexus brachial est-elle efficace ?
Oui. L’IRM est aujourd’hui considérée comme l’examen de référence pour explorer les nerfs et les structures molles du plexus brachial.
-
Elle détecte des anomalies invisibles au scanner ou à l’échographie.
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Elle fournit une cartographie complète des racines nerveuses, des troncs et des tissus environnants.
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Elle permet d’évaluer avec précision l’étendue des lésions après un traumatisme.
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Elle dépasse largement l’EMG (électromyogramme) pour la visualisation anatomique, même si les deux examens sont souvent complémentaires.
Selon la Société Française de Neuroradiologie, l’IRM a une sensibilité supérieure à 90 % pour l’évaluation des lésions traumatiques ou tumorales du plexus brachial.
Étendue des explorations par IRM du plexus brachial
L’IRM du plexus brachial visualise avec précision :
-
les racines cervicales et thoraciques,
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les troncs nerveux du plexus,
-
les vaisseaux sanguins voisins,
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les tissus musculaires et graisseux environnants.
Elle est particulièrement utile pour :
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détecter une lésion nerveuse post-traumatique,
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analyser un syndrome du défilé thoracobrachial,
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explorer une tumeur bénigne ou maligne,
-
suivre l’évolution d’une maladie inflammatoire ou démyélinisante.
Comment se passe une IRM du plexus brachial dans notre centre ?
L’examen se déroule dans une machine IRM en forme de tunnel. Le patient est installé confortablement sur le dos, la tête légèrement inclinée, afin de bien exposer la région du cou et de l’épaule.
Particularité IMPC : nos centres sont équipés d’IRM semi-ouvertes, offrant un meilleur confort aux personnes claustrophobes. Le manipulateur-radio et le médecin radiologue sont présents durant toute la procédure pour guider et rassurer le patient.
Étapes de l’examen
Accueil : installation en cabine, retrait de tout objet métallique (bijoux, piercing, montres).
Préparation : une injection de produit de contraste peut être prévue pour améliorer la visualisation des nerfs et des tumeurs.
Examen : le patient s’allonge sur la table, une antenne spéciale est placée autour du cou et de l’épaule.
Durée : 30 à 45 minutes, selon la complexité du bilan.
Résultats : le médecin radiologue interprète les images et fournit un compte rendu détaillé.
Le patient repart avec ses clichés (papier, CD) et peut accéder à ses résultats en ligne via un espace sécurisé.
Préparation à l’examen
Pour optimiser la qualité des images, il est conseillé de :
-
signaler toute présence de pacemaker ou implant métallique,
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informer l’équipe en cas de grossesse,
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rester à jeun 4 à 6 heures si un produit de contraste est prévu,
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prévenir en cas de claustrophobie pour bénéficier d’un accompagnement adapté.
Sécurité et contre-indications
L’IRM du plexus brachial est un examen sûr :
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aucun rayonnement ionisant,
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effets secondaires très rares,
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injection de produit de contraste généralement bien tolérée.
Contre-indications absolues
-
Pacemaker non compatible IRM.
-
Implants auditifs ou dispositifs métalliques non certifiés.
Tableau comparatif : IRM plexus brachial vs électromyogramme (EMG)
Critère | IRM plexus brachial | Électromyogramme (EMG) |
---|---|---|
Précision diagnostique | Très élevée pour l’anatomie nerveuse et les lésions | Très utile pour l’évaluation fonctionnelle des nerfs |
Méthode | Imagerie par champ magnétique et ondes radio | Enregistrement électrique des réponses musculaires |
Durée | 30–45 minutes | 30–60 minutes |
Indications principales | Tumeurs, traumatismes, compressions, maladies inflammatoires | Neuropathies, atteintes fonctionnelles, suivi post-traumatique |
Rayons X | Aucun | Aucun |
Pourquoi choisir IMPC pour votre IRM du plexus brachial ?
En choisissant IMPC, vous bénéficiez de :
-
un réseau de 10 centres d’imagerie médicale à Paris,
-
des IRM de dernière génération adaptées aux examens neurologiques,
-
des radiologues spécialisés en neuroradiologie,
-
une prise de rendez-vous rapide, en ligne ou par téléphone,
-
un accompagnement humain et rassurant, du diagnostic jusqu’au suivi.
FAQ : Les questions les plus courantes sur l’IRM du plexus brachial
Combien de temps dure une IRM du plexus brachial ?
En moyenne 30 à 45 minutes, parfois plus si un produit de contraste est injecté.
L’IRM du plexus brachial est-elle douloureuse ?
Non, c’est un examen indolore. Seule la perfusion de contraste peut provoquer une légère gêne.
Quels symptômes nécessitent une IRM du plexus brachial ?
Des douleurs persistantes dans l’épaule ou le bras, une perte de force, des fourmillements ou une paralysie.
Peut-on faire une IRM du plexus brachial avec un pacemaker ?
Seuls certains pacemakers compatibles sont autorisés. Un bilan préalable est obligatoire.
Quand reçoit-on les résultats de l’examen ?
Un premier commentaire est donné rapidement, puis le compte rendu détaillé est disponible sous 24 à 48 heures.
L’IRM remplace-t-elle l’EMG ?
Non, ce sont deux examens complémentaires : l’IRM explore l’anatomie, l’EMG mesure le fonctionnement nerveux.
Sources scientifiques
-
Société Française de Neuroradiologie – Recommandations sur l’imagerie du plexus brachial
-
Haute Autorité de Santé (HAS) – Bon usage de l’imagerie médicale (2021)
-
Inserm – Maladies neurologiques périphériques
Dernière mise à jour : le 30 août 2025
Dr Françoise Heran